EDF augmente son processus dans les énergies renouvelables
Pour EDF, 2020 est l’année de l'accélération dans les énergies renouvelables en Bourgogne-Franche-Comté. Les électriciens seront le plus présent dans l’hydrogène et le photovoltaïque.
La moitié de l'électricité sera de moins en moins d’origine nucléaire d’ici 2035 de ce que prévoit le plan national. L'électricité éolienne n’est pas des plus appréciée auprès des populations et la Bourgogne-Franche-Comté ne fait pas partie des régions qui ont le plus fort potentiel de production contrairement à la Champagne voisine, du fait de son relief et des grandes étendues peu peuplées.
On constate qu’EDF n’exploite que 10 éoliennes sur les 440 installées sur le territoire, et prévoit de les remplacer par une nouvelle génération de machines plus hautes et plus puissantes.
D’ici l’an prochain, un second parc éolien deviendra opérationnel à Massangis sur un site d’une ferme photovoltaïque qu’EDF exploite depuis 2012. Les 7 éoliennes auront une capacité de production d’environ 25,2 mégawatts. De plus, en 2021, un troisième parc éolien sera actif à Vermenton, et contiendra 4 éoliennes d’une capacité de production de 14,4 MW.
Le groupe se positionne plutôt sur le photovoltaïque et l’hydrogène en Bourgogne-Franche-Comté. Près de 13 000 habitants seront amenés à utiliser de l’électricité photovoltaïque dans la région de Dijon. Sur une ancienne décharge à Dijon, le permis de construire a été accordé.
Un autre marché a été remporté par EDF, celui de la reconversion du centre d’enfouissement de Lux (Côte-d’Or) où sera déployée sur 12 hectares une centrale de 8,6 mégawatts permettant d’approvisionner 4.700 habitants.
Côté hydrogène, EDF s’inscrit pleinement dans la politique du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté qui souhaite « un usage massif de l’hydrogène d’ici 2030 ». Le groupe a aussi opté pour un plan de soutien aux projets publics et privés de 90 millions d’euros sur la période 2020-2030. De plus, grâce à sa nouvelle filiale, EDF a fait de l’hydrogène un axe stratégique de développement car cette énergie est aussi une réponse au problème de stockage de l’électricité.
La station d’hydrogène est aussi prévue pour approvisionner les futurs trains à hydrogène que le conseil régional veut faire passer en 2023 sur la ligne électrifiée d’Auxerre à Migennes (Yvonne) en remplacement des trains diesel.
Un autre projet est prévu par EDF : il s’agit de celui de l’entreprise Rougeot de Meursault et de Dijon Métropole. Pour faire rouler des camions benne de collecte des ordures ménagères de la population, une station de compression d’hydrogène a prévu d’être construite d’ici 2021.
Cette spécificité montre la diversité des technologies pour produire de l’électricité verte. Pour recharger les piles à combustible il s’agira de l’électricité produite par la combustion des ordures ménagères de l’agglomération de Dijon qui sera utilisée.